On reparle dès hikers ?

 Étape du jour, Burnay. L'église locale met  gratuitement son gymnase, cuisine et sanitaires compris, à disposition des hikers. De quoi investir dans des nouvelles chaussures plutôt que dans un motel. Ce sera donc deux nuits et une journée complète de pause chez "World and life assembly of god".

A coté de ça, il y avait tout de même des SDF (cousin du hiker), qui dormaient dehors cette nuit. Drôle de monde...

On commence, dès l'accueil, après voir apprécié le café et le gâteau offert, par ficher sur la carte du monde la petite épingle sur sa ville d'origine. Si j'avais été Malien ou Nigérien, ça aurait été très simple, en l'occurrence, je dois me glisser délicatement entre toutes les aiguilles déjà présentes sur la zone Europe. Rien encore sur Nantes donc, même avec mes gros doigts, j'y plante facilement le premier drapeau.

Avant d'arriver là, trois bivouacs se sont passés pour traverser les 130 kms d'une région un peu particulière, le "Lassen Volcanic National Park". Deux caractéristiques. Il a largement été ravagé par de violents incendies deux ans auparavant, d'où la présence de nombreux hikers évacués du PCT cette année là qui viennent terminer la partie qui leur manque pour boucler la totalité du parcours.

Voilà pour l'aspect volcan.

Et oui, il y a encore de l'activité...

Et voilà pour la partie incendie...

Pour les adeptes du bois brulé en décoration, voilà une source d'inspiration... 😉

En tous les cas, on est de nouveau dans une section très sèche du PCT et c'est le grand retour des "waters cash" sans lesquelles il faudrait transporter les six ou sept litres d'eau nécessaires pour franchir les 20 miles (32 kms) sans ruisseau où puiser l'eau à filtrer.

L'autre option reste de ce faire offrir des bières chaque fois que c'est possible...

Et les hikers donc, que peut on en dire ?

Inventaire :

On peut évidemment l'identifier facilement à son bronzage, et éventuellement préciser, en fonction de la hauteur où il commence, le type d'équipement adopté par le susdit hiker (chaussettes, mi bas, guêtres etc).

Ceci nous permet de souligner qu'après les supérettes et les mac donalds, les laveries automatiques sont finalement dans le tiercé de tête des lieux de fréquentation du hiker en ville. Je peux moi même vous le confirmer puisque je viens d'en faire l'usage pour un lavage sac à dos et chaussures, ce qui m'a permis également de valider que ma lampe frontale était bien étanche et antichoc. 

Le hiker est astucieux.

Pour preuve, avec trois bâtons de marche, (pour seulement deux bras 🤔), on peut aisément construire un trépied qui servira au filtrage quasi automatique de l'eau tout en gardant les mains disponibles pour l'activité principale du hiker en villégiature, la consultation de son smartphone.

Le hiker est fatigué à l'étape 

La preuve que non...

La hikeuse est coquette.

Même si elle peut parfois être tentée et s'encombrer de trousses qui pourraient faire vivre tout Sephora pendant une saison, elle revient rapidement à la raison pour se délester du superflu, y compris de sa collection de perles Rougié &  play. Les hiker box sont vraiment parfois encombrées...

Le hiker se nourri sainement.

Bon, alors là, franchement, ça dépend. 

Salade tomates, oignons, avocat. Ça, c'est le menu du Français qui peut utiliser une cuisine. 

Même endroit même moment, le régional aurait plutôt tendance à porter son choix vers des aliments dont l'apport calorique est nettement supérieur. Comme la crème de shamalows par exemple, qui ne permet même pas au Nutella de rivaliser.

Et sinon, comme dab, réparation des chaussures... Heu, non, cette fois, je laisse tomber. C'est remplacement des chaussures (qui ont dépassé les 1500 kms, quand même !).